samedi 24 août 2013

L'Art de la Guerre : quelques additifs à la V2

     Après un consultation sur le forum de l'Art de la Guerre, Hervé CAILLE, l'auteur, a mis en ligne les modifications ainsi qu'une foire aux questions. Vous pouvez télécharger le document en cliquant sur l'image ci-dessous. Une mise à jour de l'aide de jeu sera bientôt disponible.
Timur a déjà testé ces additifs et livre ses premières impressions sur son blog.

Bon week-end à tous et à toutes. 

mercredi 21 août 2013

Rencontre avec le directeur de BreakingWar

      La revue BreakingWar, née en juin 2012, fait maintenant figure de référence dans le monde de la figurine hispanophone. Un version anglaise devrait lui permettre de partir à la conquête de nouveaux territoires... Joaquin Ruiz, son sympathique directeur (que j'ai eu l'occasion de rencontrer l'année dernière à Barcelone lors de Alpha Ares), a accepté à son tour de se prêter au jeu de l'interview virtuelle.
Un peu de pub... ;-)

Quel âge as-tu ?
Je suis né en avril 1970 à Séville et j’ai reçu le prénom de Joaquin (même si la plupart des gens m’appellent Quino).

Où vis-tu ?
Actuellement à Malaga.

Peins-tu des figurines ? Depuis combien de temps ?
J’ai plus de 3000 figurines dont 2000 peintes mais une faible proportion l’a été par mes soins. J’ai à peine le temps de jouer alors imagine-toi pour peindre…
 
Comment as-tu découvert les figurines et le modélisme ?
EN 1990, j’ai commencé à peindre des figurines. Je ne me souviens pas vraiment de mes motivations réelles mais je me souviens que, tout petit, j’étais passionné de modélisme et j’achetais des boîtes de maquettes d’avion et de bateau mais que je parvenais rarement à les monter et à les peindre.

Peins-tu uniquement des figurines historiques ?
Actuellement oui mais ma passion du jeu m’a amené à peindre des figurines pour Warhammer 4000 ou des jeux de Gamesworkshop.

Quelles sont tes périodes de prédilection ?
Ma période préférée est l’Antiquité. J’aime beaucoup lire des nouvelles historiques sur cette période et ensuite me documenter plus précisément (la lecture et l’Histoire sont mes autres passions…

Quelle est ton échelle favorite ? Ta marque préférée ?  
Sans aucun doute le 15-18mm mais j’ai de plus en plus d’intérêt pour collectionner et peindre les figurines 28mm.

Quelles sont les règles que tu pratiques ?
Ma règle préférée est DBM et actuellement Field Of GLory même si j’aime bien tester d’autres règles comme SAGA et Bolt Action.

Es-tu membre d’un club ?
EN 20 ans de jeu, je n’ai été membre que de deux clubs. J’ai fondé, et je suis toujours membre, de l’un d’eux : le CLUB LANDWEHR.

As-tu un blog ?  
Non mais j’ai un site web et un Facebook… celui de la revue Breakingwar.com

Comment a commencé l’aventure BreakingWar?
Ce serait trop long à raconter mais en gros un ami m’a entraîné (rires) et, sans lui, nous ne serions pas en train de discuter…
Pour faire court, nous avons décidé d’occuper la place laissée par la revue Wargames Soldados y Estrategia qui, lors de sa disparition, nous a laissé « orphelins ». J’espère qu’avec le temps, notre travail sera reconnu par la plupart des « aficionados ».

Et le projet “Painting War” ?
Avec ce projet, nous avions à l’esprit que nous allions offrir aux passionnés ce qu’ils recherchaient… Je suis un passionné depuis de longues années et cette revue, comme BreakingWar, est conçue et réalisée comme une revue que j’aimerais trouver en kiosque, librairie ou boutique spécialisée… Nous pensons qu’elle suscitera l’intérêt car plusieurs personnes du monde de la figurine ont participé à son élaboration en donnant leur avis et apportant leur pierre à l’édifice.

Quels sont tes nouveaux projets ?
Notre premier objectif est de continuer à développer et à améliorer les deux revues que nous éditons (BreakingWar et PaintingWar). Nous croyons beaucoup en elles et nous pensons que nous avons déjà bien progressé. Mais si tu veux parler de nouveaux produits, nous allons lancer en décembre prochain une nouvelle ligne éditoriale consacrée au fantastique : FantasyWar.  Cette nouvelle revue s’adressera aux passionnés de science fiction et de fantastique. Elle sera de la même veine que BreakingWar avec des scénarios et la présentation de toutes les nouveautés.
Il y aura d’autres choses mais il est trop tôt pour en parler… Nous aurons l’occasion d’en reparler l’année prochaine…

Merci à Quino pour ses réponses. Je ne manquerai pas de vous tenir informés des nouveaux projets de la revue... 

Quelques mots sur le numéro 7 de BreakingWar...


 Le dossier de ce numéro est consacré à "l'Empire espagnol". Vous pourrez y lire un long article sur les figurines disponibles pour la période Renaissance du 2mm au 28mm. La version Renaissance de FoG y est passée au crible. Un article sur la bataille de Nordlingen vous est proposé ainsi qu'un scénario pour FoGR. Enfin, un pas à pas traitant de la peinture d'un arquebusier des Tercios sera lu avec profits. 
Pour le reste, divers scénarii WW2 et Empire sont à parcourir au fil des pages mais j'attirerai surtout votre attention sur un article signé par Ruben Torregrosa (que j'ai eu le plaisir d'interviewer...) traitant du matériel nécessaire pour peindre les figurines s'adressant aux débutants mais aussi aux peintres chevronnés. Il y évoque notamment la palette humide dont je vous parlerai prochainement. 

A très vite !



lundi 19 août 2013

L'Art de la Guerre : armée ayyubide (10)

     Ce n'est pas tout de parler du travail des autres... il faut peindre soi-même. Voici 4 cavaliers turcomans qui viennent s'ajouter aux 4 que j'ai déjà peints. Avec les cavaliers bédouins, je peux donc aligner 12 cavaliers légers arc soi 6 éléments. 
     Les figurines sont, comme d'habitude, des Legio Heroica. 

Deux cavaliers portent une toque en fourrure .


Les cavaliers turcomans réunis...
     Je vais maintenant me consacrer à la peinture de 12 archers supplémentaires. Cette armée ayyubide dispose d'un nombre important de tireurs. Cela me servira à affaiblir l'ennemi avant le contact...

     La pluie a fait son apparition ! Je vais en profiter pour peindre sans avoir un chrono en main... 

Prochainement, je vous parlerai de "la palette humide" qui permet de peindre tout en évitant que vos mélanges ne sèchent trop vite...

mercredi 14 août 2013

Rencontre avec Javier Gomez (El Mercenario)

     Voici la 4ème interview d'un peintre pour qui j'ai une admiration profonde tant pour son travail de peinture que pour ses qualités humaines. J'ai nomme Javier Gomez alias El Mercenario


Quel âge as-tu ?
J’ai 35 ans

Où vis-tu ?
Bien que je sois natif de Madrid, cela fait 6 ans que je suis installé à Barcelone.

Depuis combien de temps peins-tu ?
Je ne m’en souviens pas précisément…  Tout petit, vers la fin des années 80, je jouais à Donjon et Dragons avec mes grands frères qui achetèrent alors les premières figurines mises sur le marché en Espagne. Le terme de « figurine » désignait alors un amas de plomb 100% toxique… Mon père était peintre et il y a donc toujours eu de la peinture à la maison. C’est ainsi que j’ai commencé. Peu à peu, je me suis mis à acheter aussi mes propres figurines et à la peindre… à la Humbrol.

Comment as-tu découvert le monde des figurines ?
Peu de temps après, mes frères ouvrirent un magasin de jeu et miniatures appelé « El Baluarte » (trad. : le bastion). J’y découvris d’abord différents jeux de rôles et des figurines heroic-fantasy (essentiellement Warhammer). Grâce à un ami passionné de wargames historiques, ils commencèrent à vendre des figurines d’autres marques et sans trop savoir pourquoi je me suis retrouvé à peindre des russes en 15mm et à jouer Premier Empire…

Peins-tu uniquement des figurines historiques ?
A 99,9%. Peindre implique une motivation et le fantastique, sauf rares exceptions (comme Game of Thrones), a cessé de m’intéresser depuis longtemps. D’après moi, il ne faut pas voir le fantastique comme un rival de l’historique

Quelles sont tes périodes favorites ?
Cela dépend des semaines, du dernier livre lu ou du dernier film vu… Je suis un « polytoxicomane » de ce hobby ! Cependant, la période napoléonienne aura toujours une place dans mon cœur.


Quelle est ton échelle favorite ? Quelles marques affectionnes-tu particulièrement ?
Toutes les échelles me plaisent : du 6mm au 40mm. L’échelle que j’ai le plus « travaillée » est, sans doute, le 28mm car elle offre le meilleur équilibre entre la taille, le niveau de détail, les possibilités de peinture, etc. Cependant, j’aime beaucoup les effets visuels que permettent les échelles inférieures et les possibilités qu’elles offrent non seulement au niveau des quantités de troupes mais aussi pour les décors réalisables. Récemment, j’ai été fasciné par le 10mm. 
En ce qui concerne les marques que j’affectionne, je citerai bien évidemment Perry Miniatures et Front Rank pour le 28mm, Warmodelling pour le 18mm et Pendraken pour le 10mm mais je suis capable de prendre du plaisir à peindre presque toutes les marques de figurines y compris celles qui ont conservé un style vintage comme Elite Miniatures
 
Comment as-tu commencé à peindre pour les autres ?
Assez tôt, j’ai accepté, alors que j’étais étudiant, de peindre en tant qu’amateur pour d’autres figurinistes. Tenir les délais était terrible car pour peindre il faut être motivé or à cette époque cela me coûtait un peu… Je peignais de tout : surtout de l’historique mais aussi quelques petites choses en fantastique. Petit à petit, je me suis professionnalisé et j’ai commencé à peindre plus rapidement (et donc à tenir les délais…) jusqu’à ce que dans es années 90, je fonde, avec David Gomez, El Mercenario. A partir de là, les choses changèrent : de grosses commandes arrivèrent notamment de la part de fabricants. Par ailleurs, durant deux ans, j’ai dirigé la revue Wargames, soldados y Estrategia ce qui m’a permis d’approfondir ma connaissance de notre hobby et du marché que celui-ci représente. Finalement, David prit une autre orientation professionnelle mais j’ai continué à peindre sur commande en temps que professionnel et à temps plein.


Quelles sont les règles que tu pratiques ? 
En vérité, je ne suis pas un grand joueur. J’aime l’histoire militaire, concevoir une armée (normalement prévue pour une règle particulière), commander les figurines, les peindre, les déployer sur une table ou réaliser un diorama pour les photographier ensuite.  Mais, en réalité, je crois que jouer, même si cela me plait, est ce qui me motive le moins. Cela dit, j’ai pratiqué différentes règles pour la période napoléonienne (Empire, Shako, règles « maison »), pour la guerre de sécession (Fire & Fury),  pour l’Antiquité (Impetus) et pour la seconde guerre mondiale (Command Decision, FoW).

Es-tu membre d’un club ?
A mon arrivée à Barcelone, je suis devenu membre du club Alpha Ares. Je dirai que c’est le plus grand club (environ 130 membres) et le plus ancien (cette année, il fêtera ses 30 ans) d’Espagne.  Depuis avril dernier, j’ai l’honneur d’en être le président.

As-tu un blog ? Un site ?
Non, je n’ai jamais eu de blog ni de page web. J’ai toujours eu trop de travail de peinture et un blog, en plus de me prendre du temps, risquerait de générer de nouvelles commandes que j’aurais du mal à honorer. Donc…

Comment a débuté l’aventure Desperta Ferro ?  
Tout a changé pour moi en 2010. Presque par hasard, j’ai rencontré deux personnes extraordinaire (Carlos de la Rocha y Alberto Pérez) avec qui le courant est passé immédiatement. Ensemble nous avons décidé de nous lancer, en pleine crise économique,  dans un projet de créer une revue d’histoire militaire consacrée à l’Antiquité et au Moyen-Age  (dont tu fus, Philippe, le premier abonné étranger). Notre premier numéro consacré à la chute de l’Empire romain au Vème siècle fut tiré à 2000 exemplaires et distribué dans des librairies et boutiques spécialisées. Trois ans plus tard, nous proposons deux versions de notre bimestriel : Desperta Ferro Antigua y Medieval et  Desperta Ferro Historia Moderna (consacrée au XVI-XIX siècles).  S’ajoute une collection de hors-séries dont le dernier volume est consacré à la batalla del Ebro (1938), notre première incursion dans le XXème siècle. Nous tirons aujourd’hui à 10000 exemplaires et nos revues sont distribuées dans de nombreux points de ventes.



Quels sont tes projets ?
Desperta Ferro est un projet fascinant et aux multiples facettes mais très prenant… Cela fait quelques temps que j’ai dû mettre de côté mon activité de peinture pour me consacrer exclusivement à l’édition. Malheureusement, cette activité ne me laisse plus de temps de peindre  pour moi. Même si je suis très heureux dans cette nouvelle carrière, j’espère que petit à petit, je pourrais à nouveau me consacrer à me vieille passion : la peinture des figurines. 

Merci à Javier pour ses réponses et je lui souhaite de pouvoir reprendre rapidement le chemin de sa table de peinture.  

A très bientôt pour une nouvelle interview. 

vendredi 9 août 2013

L'Art de la Guerre : armée ayyubide (9)

     La baisse des températures m'a permis de peindre le second élément d'archers bédouins de mon armée ayyubide. Pour les réaliser, j'ai dû remplacer les lances fournies par Legio Heroica par des arcs réalisés à l'aide d'une tige de laiton.
Les deux couleurs dominantes sont cette fois-ci l'ocre et le violet. Je trouve cette dernière couleur assez difficile à travailler notamment pour l'éclaircissement. Après avoir cherché sur le net, j'ai finalement utilisé du bleu ciel pour éclaircir le violet sans trop l'affadir.


Prêts pour harceler l'ennemi...


mercredi 7 août 2013

Eléments de décor : marais et broussaille

     Je poursuis la réalisation d'éléments de terrain avec un marais et une broussaille (terrain plat recouvert de rochers, de buissons et de petits arbres). Je dispose déjà d'un marais et d'une broussaille et je vous avais expliqué dans un précédent billet les techniques de réalisation.
     Lorsque j'avais fabriqué ma première broussaille mon ami Ostapbender m'avait mis en garde contre la présence de trop de rochers qui pourraient gêner le déplacement des troupes en ordre serré. Fort de cette mise en garde, j'ai donc opté pour des rochers "amovibles". Voici les explications en images  : 
Un groupe de deux lanciers lourds s'approche de la broussaille...  Pas de marqueur d'embuscade... La voie est libre !

Par la puissance de Baal, les rochers s'écartent devant les troupes carthaginoises...

L'intérêt de ce système est de permettre de positionner précisément des troupes dans la broussaille. Les rochers sont soclés sur des carrés de mdf de 2 cm de côté. Une forme ronde aurait peut être été plus esthétique mais je n'avais que cela en stock...
J'allais oublier la photo du marais...
Quelques bulles sont apparues à la surface du marais lors du séchage. Cela n'est pas forcément gênant puisqu'il est notoire que les marais produisent du méthane... à moins que Shrek ne soit passé par-là...
Je voudrais me lancer dans la réalisation d'un infranchissable mais je voudrais faire quelque chose de plus original qu'un lac ou qu'une montagne. Je cherche donc une idée... 

lundi 5 août 2013

Lluis Vilalta et l'aventure Minairons miniatures (interview)

    Je poursuis ma série d'interviews des acteurs du monde de la figurine outre-pyrénées. Aujourd'hui, je vous propose de faire la connaissance de Lluis Vilalta, le fondateur de la société Minairons miniatures. Vous allez voir, c'est un bavard...


Quel âge as-tu ?
53 ans depuis le 28 juin dernier.
Où habites-tu ?  
Dans un petit village de la région viticole de Penedès (Catalogne) qui s’appelle « Les Cabanyes »

Depuis quand peins tu ? 
 Depuis environ 20 ans.
 
Comment as-tu découvert les figurines et le modélisme ?
Dans mon cas, il faudrait parler de « redécouverte ». En effet, lorsque j’étais enfant, je m’étais essayé à la « customisation » de mes tanks Solido et  j’avais aussi expérimenté le montage de maquettes plastiques de tanks et d’avions au 1/72. Mais mon trésor était ma collection de soldats de plomb : mon père me motivait pour les études en m’offrant un peloton à chaque « très bien ». Et Dieu sait que cela me motivait !

 
Tu peins uniquement des  figurines historiques ?  
Je me consacre principalement à la figurine historique mais j’aime bien changer de temps en temps et peindre quelques figurines fantastiques (J’aime beaucoup les « Terres du Milieu » et la mythologie classique).

Quelles sont tes périodes préférées ?
Mmmmm…. Mes préférences évoluent avec le temps. Il m’est donc difficile de nommer une seule période  si elle n'est pas par rapport à une étape déterminée de ma vie. J’ai commencé avec une armée grecque antique période classique qui, avec le temps, a évolué en armée de Syracuse et a fini par s’accroître pour couvrir la période hellénistique. J’ai ensuite expérimenté de façon intense l’odeur de la poudre avec une armée confédérée (Guerre de Sécession). Plus tard, je me suis lancé dans la constitution d’une armée soviétique (milieu seconde guerre mondiale) de taille démesurée. C’est une période très intéressante. Ces dernières années, je me suis plongé dans le Siècle des Lumières et plus particulièrement dans la Guerre de Succession espagnole en constituant deux armées rivales : une armée franco-espagnole de Philippe d’Anjou (le futur Philippe V) et une armée austro-catalane de Charles de Habsbourg.
Je m’attache à consacrer une partie de mon temps à augmenter ma collection consacrée à la guerre civile espagnole. Ce projet est au second plan mais je ne le perds pas de vue.                                                                                 
  
Quelle est ton échelle favorite ? Quelle marque apprécies-tu particulièrement ?
Je peins presque exclusivement des 15mm à quelques exceptions près. Pour la guerre civile espagnole, je préfère le 20mm alors que je me régale à peindre des 28-32mm pour le fantastique.
Je n’ai pas une seule marque favorite mais plusieurs… Mes choix dépendent de la période choisie voire de l’armée. De plus, je suis quelqu’un qui aime bien expérimenter des « mélanges » et tester la compatibilité entre différentes marques. Il est très rare que je parvienne à constituer une unité à l’aide d’une seule marque de figurine. Par exemple, les Dixon les figurines qui me plaisent le plus pour la guerre de Succession d’Espagne. J’ai utilisé ces figurines pour peindre mes bataillons de la Grande Alliance. Mais j’aime aussi les minifigs et je les ai utilisées pour les régiments des Deux couronnes (Espagne et France). J’utilise aussi souvent les figurines de chez Roundway et Essex.
Pour la période napoléonienne et la guerre de sécession, j’ai une nette préférence pour les figurines d’Antony Barton (AB). C’est indéniable. Cela ne veut pas dire que je m’interdise de les mixer avec d’autres marques mais je le fais avec prudence…
Pour la  seconde guerre mondiale, je considère que Battlefront propose des figurines de bonne qualité et là encore j’ai l’habitude de constituer mes unités en les mélangeant à des Command Decision et Peter Pig. Pour les véhicules, je me fournis chez Svezda et Plastic Toys Soldier Company. Je n’ai néanmoins aucun esprit d’exclusion…

Pour le Fantastique, je suis un collectionner inconditionnel de Mithril même si je doit admettre que les références de chez Thunderbolt Mountain et  Dark Sword me plaisent beaucoup. Je ne refuse pas de peindre de temps en temps des figurines Games Workshop mais, comme disent les anglais « ce n’est pas ma tasse de thé »…

En ce qui concerne la guerre d’Espagne, mon choix s’st toujours porté jusqu’à présent sur les figurines Banderas Miniatures / HPC

Comme vous pouvez le constatez, je ne suis pas « marié » avec une marque et je ne crois pas que je sois prêt à le faire. ..

 
Quelles sont les règles que tu joues ?
Je vais répondre chronologiquement.          
 
J’ai commencé à jouer la période antique avec la WRG7. Lorsque je suis passé à la guerre de sécession, mon choix s’est porté sur Fire & Fury mais j’ai aussi testé Johnny Reb 3.  Pour la seonde guerre mondiale, j’ai majoritairemet utilisé Flames of War et plus ponctuellement Section d’Assaut et Battlefront WW2.  J’ai adopté España en llamas (une variante non officielle de Flames of War) pour des parties Guerre civile espagnole. Enfin, j’utilise Beneath the Lily  Banners pour la période Guerre de succession espagnole.

J’ai toujours entretenu une attitude « ambivalente » avec les règles de jeu :  d’un côté je suis , comme on dit en catalan un « tasta-ulletes » c’est-àdire quelqu’un qui « picore » à gauche - à droite espérant trouver un nouveau système de jeu encore plus intéressant que le précédent (par exemple, j’attends la sortie de Longstreet de Sam Mustafa et j’ai commencé à lire la nouvelle règle de Plastic Soldier Company pour la 2ème guerre mondiale (Battlegroup Kursk)  )  et d’un autre côté je suis un « homme fidèle »…


 Es-tu membre d’un club ?                               
Oui, le  "Vine i Acota't" de Vilafranca del Penedès. Mes nouvelles obligations professionnelles liées à Minairons Miniatures ont considérablement réduit mon temps libre. Je me rends donc peu au club où, d’ailleurs, les jeux de plateau se sont beaucoup développés.

"Vine i acota't" es une expression catalane qui est tellement grossière qu’elle ferait rougir un poilu… Permettez-moi donc de ne pas la traduire…
 
As-tu un blog ?
 
Un ? Houla ! Si je n’en avais qu’un…
 
 Ma récente évolution professionnelle ne me permet d’alimenter régulièrement  que deux blogs : celui de Minairons Miniatures (http://minairons-news.blogspot.com/) et celui, intitulé  "Soldadets" ("petits soldats", en catalan), consacré à mes figurines personnelles (http://soldadets.blogspot.com/).

Avec moi de régularité, je poste des article sur un blog plus « ambitieux » intitulé
Defiant Principality (http://what-if-catalonia.blogspot.com/), où j’évoque de manières narrative les épisodes d’une campagne Guerre de Succession Espagnole que je mène avec un ami. . Ce blog fait parte de la communauté  "Emperor vs. Elector" de Imagi-naciones del siglo XVIII.
 
Enfin, durant 15 ans, j’ai assuré la maintenance d’un modeste portail de jeux en catalan ("The Catalan Wargames Resource" : http://www.wargames.cat. ) mais j’ai dû le sacrifier en raison de ma nouvelle activité professionnelle.

 Je pourrais en dire plus mais j’aurais peu de vous ennuyer…
 
Comment a commencé l’aventure « Minairon » ? D’où vient le nom de ton entreprise ?
Je peux être sincère ?
Alors pour être franc, il y a quatre ans, je n’aurais jamais imaginé que cela soit possible. J’avais une vie tranquille comme informaticien à la Caja de Ahorros et tout laisser à penser que la stabilité serait de mise jusqu’à l’heure de la retraite… Mais la vie offre parfois des surprises… que je vais vous raconter !  Ainsi est-il possible à 50 ans de se retrouver du jour au lendemain à la porte et d’être obligé de se demander : « Bon, mon gars, à part programmer dans des langages obsolètes, que sais-tu faire dans la vie ? ». Et me voici maintenant à la tête de ce « petit navire » franchissant le Cap Horn…


Le nom de l’entreprise est très lié à mon histoire personnelle : je dirais que c’est un chant, une proclamation d’anti-conformisme et d’illusion avec une dose de prémonition sur les dangers qui nous guettent.  Et pourquoi donc ? En fat, les minairons sont des personnages de la mythologie des Pyrénées catalanes et andorranes. On les décrit minuscules, parfois ailes et comme se déplaçant en « essaims » très denses et faisant preuve d’une irrépressible envie de travailler. On dit d’ailleurs que la fortune de certaines régions des Pyrénées trouverait sa source dans la possession d’un essaim de minairons qui effectueraient des dizaines de travaux à leur profit. Ainsi, trouver ce type d’essaim semblerait être une bénédiction sauf que ce n’est pas toujours le cas. Ils travaillent avec rapité et précision mais sitôt achevée une tache, ils en exigent une autre… « Que faisons-nous ? Que disons-nous ? Que faisons-nous ? Que disons-nous ? » demandent alors des milliards de petite voix. Si l’homme, confus, hésitant, se révèle incapable de leur répondre, ils le tuent sans hésiter. Ce caractère ambivalent, typique des êtres féériques, me séduit complètement. Je l’ai trouvé bien adapté à ma situation personnelle.


 Evidemment, j’ai bénéficié des conseils d’une entreprise de communication qui s’enthousiasma pour mon de choix de Minairons pour plusieurs raisons à la fois sémantiques et phonétiques. De fait « Minairons » est la diminutif de « minaires » (mineurs en catalan ancien) ce qui nous rapproche des trolls et des nains mineurs des autres mythologies si représentatifs du monde du wargames.  De plus, la prononciation anglo-saxonne évoque l’acier, concept aussi très utilisé dans l’imaginaire professionnel du wargame.

Donc un peu de conseil, un peu de marketing… Savez-vous qui fut à l’origine de cette idée ? Mon adorable épouse bien sûr !
    
Quels sont tes projets ?
     Augmenter la série des véhicules Guerre Civile Espagnole avec l’objectif de proposer la collection la plus complète jamais faite sur ce thème dans les trois échelles les plus répandues actuellement : 1/100, 1/72 et 1/56. Le concept de conception assisté par ordinateur est vital pour garantir ce type de production multi-échelle d’autant plus que les modèles seront en plastique ou en résine.Parallèlement, nous sommes en train de préparer une série de figurines métal pour cette même période qui seront certainement à l’échelle 20mm même si nous pourrons envisager de les produire à d’autres échelle. 

     Tout cela sans cesser de produire des figurines plastiques.  Si tout marche comme prévu, il est probable que l’an prochain, profitant de la célébration des 300 ans du siège de Barcelone,  nous présentions une toute nouvelle série. Je m’arrête là, car je crois que j’en ai dit bien assez…

 

dimanche 4 août 2013

Elément de décor : une colline escarpée

     La chaleur n'étant pas propice à la peinture des figurines, je consacre mon temps libre à la réalisation de quelques décors notamment pour mes parties de l'Art de la Guerre. Cela m'évitera de me faire rappeler à l'ordre par Ostap Bender lorsque j'arriverai chez lui avec des décors et non, comme les fois précédentes, juste avec mon armée, ma règle et mes dés...

     Au départ, je voulais acheter des décors tout prêt mais, en surfant un peu sur le net, je me suis dit que ça valait le coup (financièrement parlant) de se les fabriquer... J'ai donc ressorti mes plaques de polystyrène extrudé et mon enduit de rebouchage et je me suis mis au boulot (J'avais expliqué "ma" technique sur mon ancien blog).

 Le premier élément réalisé est une colline escarpée (terrain difficile). Un marais est en train de sécher (j'ai pas dit de s'assécher...) et une broussaille est en cours de réalisation (l'enduit sèche en attendant d'être peint). 
Elle est bien escarpée... les adversaires auront du mal à grimper... (je pense qu'il faudra prévoir des socles sans figurines pour matérialiser les déplacements).
J'ai positionné ces 3 éléments de lanciers lourds pour la photo mais je ne m'y serais pas risqué dans le cadre d'une partie car ils ont -2 sur ce type de terrain...
Je pense pouvoir poster des photos des autres éléments de décor en début de semaine. 

A très bientôt

samedi 3 août 2013

L'Art de la Guerre : armée ayyubide (8)

     Comme je vous le disais dans mon précédent billet, la fraîcheur pyrénéenne m'a permis de peindre un peu. Voici donc les nouveaux éléments que j'ai réalisé :

- 1 élément de mamelouks (cavalerie lourde arc)
Les couleurs dominantes sont le bleu et le rouge.

Vue plongeante

Les deux éléments de cavalerie lourde regroupés (pour le plaisir...)
 - Deux éléments d'archers égyptiens (MI arc)
J'ai suivi les conseils de Rafa et Ruben en ne brossant pas les turbans mais en appliquant le plus précisément possible la peinture.
- Un éléments de cavalerie légère (bédouins)
Cet élément pourrait aussi représenter un général inclu.
Un second élément de LC arc est en attente de peinture. Il faut que je confectionne deux arcs car Legio Heroica ne propose que des bédouins dotés de lances. J'aurais pu les transformer en javelots pour représenter ces cavaliers légers mais comme la liste mentionne des arcs, je vais faire les choses proprement par respect pour mes futurs adversaires ;-). C'est tout pour aujourd'hui ! J'espère que les températures des jours à venir vont me permettre de poursuivre cette armée car j'ai du temps et la motivation est grande !